PROBLÈME COMPLEXE/SOLUTION SIMPLISTE

À la suite de l’affaire Weinstein et d’autres scandales similaires, il y a eu une vague de soutien pour les victimes présumées qui sont louées pour leur courage et leur solidarité. Ce qui est regrettable, et cela a souvent été dit, c’est que les cibles de ces campagnes générées par les médias sont brisées sans aucune procédure régulière. Les versions des faits des plaignants ne font l’objet d’aucun examen pour déterminer la légitimité de leurs allégations. Ce que l’on oublie, c’est qu’il semble y avoir une tendance des «victimes», recherchant l’attention et la faveur des individus en position de pouvoir et d’influence, qui sont prêtes à silencieusement compromettre leur propre intégrité dans le vain espoir de faire progresser leur carrière. Les dénonciations viennent longtemps après les événements, lorsque les plaignants ont soit réalisé le statut professionnel espéré ou se sont résignés à son abandon.

 

Détrompons-nous sur la supposée naïveté de ceux ou celles qui, en état d’ébriété, se plaignent d’un comportement inapproprié dans des chambres d’hôtel avec des participants qu’ils connaissent à peine. Cela n’excuse pas la conduite de l’agresseur. Cependant, une réflexion s’impose quant aux valeurs inculquées à ces «victimes» qui, dans leur soif de reconnaissance et d’avancement professionnel, sont prêtes à compromettre leurs valeurs les plus fondamentales.

 

C’est beaucoup plus un problème social que juridique.